Vol 328/329 – Montlambert/Aravis et retour

Date : 03 mai 2021
Site : Montlambert
Vent : Plutôt nord à l’aller/sud au retour 🙁
Brise : s’installant
Matériel de vol : Woody vally GTO Light + BGD Base 2
Heure de départ : 09h45
Temps/Dénivelé/Distance/Charge : 1:10/600+/4.2km/12.5kg?
Heure de décollage : 11:28
Temps de vol : 3:24+2h34
Décollage : Face voile.

Vol : Départ de Montlambert, appuis en brise dans la combe alors que les autres ont plutôt choisi du thermique. Je monte en enroulant au Charvet à partir de la bosse au sud du Charvet.
Je file au nord vers les 1400m puis remonte après le charvet vers les 1700m avant d’aller juste avant le col du Frêne où je remonte vers 1500m.
Je transite vers la dent d’Arclusaz. La remontée n’est pas spécialement complexe ce jour là. Je continue la route au nord en suivant de très loin Gérald puis de plus en plus loin Simon. Derrière moi Evolène.
Je découvre Roche Torse, et je passe par dessus. Je ne savais pas que Roche Torse était en deux sections et la seconde… je passe tout juste 🙂 mais ça me vaut de me faire descendre un peu. Je suis contraint de remonter et je perds encore un peu de temps au dessus du Chalet de la Balme. J’enroule à Grand Roc et en pars vers les 2000 vers le nord en continuant à suivre la crête.
Je pars aussi de 2000 pour passer le col de Tamié, mais j’ai la chance dans ma transition de trouver des petites bulles que j’enroule.
J’enquille la belle étoile puis la dent de Cons. A la dent de cons, je ne sais pas ce qui me retiens… d’autres ailes arrivent à trouver des ascendances que je ne trouve pas. Je passe donc près de 13 minutes à la dent de cons avant de me décicer à traverser vers les Aravis. Evolène part devant.
Pendant la transition, je trouve à nouveau deux trois petites bulles dans lesquelles je tourne aussi.
Je m’applique à remonter pour poursuivre ma route. vers le nord. Je suis assez concentré d’autant que je ne connais rien de cet endroit. Je contourne le Charvin par l’Est et retrouve ma crête. que je poursuit. Il y a quelques skieurs.
Je continue en face Est sous l’étale. Et croise Evo sous mes pieds.
J’arrive à la pointe de la Bionnière, juste avant le col des Aravis. Heureusment j’avais déjà passé cette route sur le plancher des vaches, si bien que je l’ai reconnue 🙂
Comme à mon habitude ou presque je ne suis pas très patient et je lance ma transition vers les 2250m en direction des Aravis nord.
La transition porte encore super bien ! J’enroule trois petits tours et fini par raccrocher vers les 2000m. Je trouve une belle ascendance au dessus d’un beau cailloux qui me remonte de 500m en 5 minutes. Propre et efficace.
C’est alors la très belle partie du vol, au dessus des sommets encore enneigés des Aravis.
Je suis toujours en face Est et je longe toutes les combes des Aravis. C’est vraiment un moment que je déguste… et là pas besoin d’enrouler (du moins c’est ce que je crois et que je me dis).
Mais justement, c’est là que je commets une première erreur, il est déjà 14h et il est temps de passer en face Ouest. Je ne sais pas où passer donc je reste en face Est, et je ne trouve pas d’ascendance me permettant de passer à l’Ouest sous le Mont Charvet ou la pointe de Chombas. Je me retrouve donc planté côté est, et lorsque je reviens sur mes pas c’est bien pire… je suis donc obligé de dégager vers le nord et vers les 4 têtes.
Je croise une Cure 2 et nous enroulons jusqu’au nuage… à presque 2600m. J’ai repéré un petit collu au nord, sous la pointe de Bella Cha. Je file donc m’y faufiler.
Et c’est là ma deuxième erreur je pense. Je suis au nord et je ne pense pas ni à revenir vers le sud, collé au relief, ni à immédiatement transiter en face sur la pointe d’Almet. Seul et sans indication, je ne connais pas ce coin… c’est dommage car je ne doute pas qu’avec un coup de main de positionnement je serai sans doute sorti. Je fais une troisième erreur à mon avis : je passe le col des ânes parce que je n’arrive pas à passer le Col de L’Oulettaz. Il m’aura manquer 10 mètres ou moins pour le passer… et le venturi en face du col me plombe malgré l’accélérateur. De l’autre côté de ce col j’aurai sans doute trouvé un appuis turbulent mais dynamique, du moins c’est mon impression. Je me décale donc vers la tête des ânes et fini vaché entre la pointe d’Almet et le Mont Lachat de Chatillon, au dessus du Grand Bornand. Je suis posé à 14h52.

Je descends à pieds jusqu’au Grand Bornand, puis je trouve 4 stop consécutifs pour me retrouver à Planfait 2h plus tard (en ayant marché/couru 45′). Je re décolle de Planfait à 17h00.

De planfait, j’utilise la technique « standard » mais je trouve que c’est long de remonter jusqu’au dents : je prends un peu de gaz au dessus du déco puis me décale vers le nord des dents. Arrivé sur la pointe nord, je n’arrive pas à centrer mon thermique comme il faut et je trouve que c’est une nouvelle fois assez « bougeont » comme dit Gérald. Je m’annonce quand même en radio et je retrouve Evolène qui est elle aussi repartie mais de la Forclaz. Je me fais descendre de 2130 à 2020m et comme ça fait déjà 30 minutes que je suis dans le coin je me dis qu’au moins j’essaie de traverser le lac.

Je perds plus de 1000m dans la transition (!) et je raccroche le Roc des Boeufs très bas à mon goût, vers les 940m. Aujourd’hui sur sa partie la plus au nord, il faut « travailler » le RdB… deux pas en avant, un pas en arrière pour revenir sur l’arête… 12 minutes du nord du RdB à la première ligne électrique, après c’est beaucoup plus simple, et je file jusqu’au sud du roc.
Comme souvent ça décale en Est à cet endroit là je décide donc de me laisser décaler sans chercher à aller vers le Julioz où je vois Evo essayer de ressortir. Je vise donc le Roc du Four Magnin où je réenroule jusque vers les 2000 pour transiter vers le Charbon.
Je suis la ligne de crête jusqu’à la Dent des Portes. Puis je file sous le Trélod où je croise une autre Aile. Evo est devant moi à la dent de Pleuven. J’ai du mal à trouver de la sérénité sur cette partie du vol.
Evo enroule jusqu’à 2400m à la Dent de Pleuven et enchaîne sa transition sur l’arête de l’Arclusaz.
Je cherche un peu à la dent de Pleuven… mais le thermique que je trouve n’est plus très actif et en plus de cela me décale vers le nord… alors que je cherche à aller vers le Sud… je me dit que je tente le tout pour le tout… et tant pis pour les pieds si je dois marcher…
Je pars de 2150m en direction du Sud.
Avant la fin de la transition, arrivé à 1360m et pas très rassuré je retrouve un petit bout de quelque chose qui me décale un peu et me permet en étant doux de remonter de 60m environ, ce qui me permet de venir sur la forêt de l’arête.
Je n’y trouve pas grand chose, mais en me décalant progressivement vers l’arête rocheuse au nord, je finir par remonter sur l’arête et j’enchaîne alors le cheminement jusqu’à la dent d’Arclusaz.

Je fais alors mon glide final jusqu’à la voiture… Ouf ! La journée est sauvée !
Je regrette de ne pas avoir filmé plus au final… car ça aurait été une belle aventure à raconter en vidéo.

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Vol 323-324 – Verel – Tête de Bunant Vaché au retour

Date : 24 avril 2021
Site : Verel
Vent : Plutôt nord à l’aller/sud au retour (encore !)
Brise : installée
Matériel de vol : Woody vally GTO Light + BGD Base 2
Heure de décollage : 13:45
Temps de vol : 04h07 (+plouf depuis le Sire)
Décollage : RAS

Vol : Cheminement classique vers le nord. Un peu secoué en arrivant au col de la cochette à Bange mais je chemine en deux temps sur Bange avant de trouver un thermique qui me remonte enfin suffisament pour lancer la transition sur le Semnoz.

Arrivé sur l’épaule j’ai des difficulté à trouver de quoi remonter… on trouve finalement un truc pas si pourri au sud de l’épaule mais une nouvelle fois je ne suis pas très efficace… les autres filent déjà à remonter alors que je re-perds toute mon altitude, je re-rentre vers le nord pour trouver la clef de la sortie, sans miracle. Une fois arrivé au sommet du Semnoz, une nouvelle fois je ne me trouve pas très efficace en comparaison des autres ailes qui ont l’air de grimper plus haut plus vite. Je m’y prend à trois fois avant de trouver la sortie… mais finalement c’est en sortant vers 2130m en direction du Roc des Boeufs que je trouve après avoir lancé ma transition un petit thermique sympathique me permettant de remonter jusqu’à 2350, ce qui me permettra de filer directement jusqu’au rocher du roux en passant par le Col de la Forclaz.

Presque tout droit jusqu’aux dents de Lanfon où je trouve un beau missile qui me monte de 2000 à 2800m en 4 minutes… efficace ! Je transite donc très serein sur le Parleman. Après passé la tête du Parmelan je trouve un petit thermique me permettant d’envisager d’aller plus loin, je vais donc jusqu’à la tête de Bunant, mais je sens à cet endroit que le vent à changé de sens. Je ne prends pas de risque et je ne lance pas de transition en direction de Sous-Dîne… et j’ai eu raison, car le retour pour la tête du Parmelan est coton… Le venturi du col au nord de la tête du parmelan me plombe et je suis obligé de passé par le nord ouest pour retrouver un appuis me permettant de le passer. Je remonte alors de quelques mètres ce qui me permet de m’échapper et retrouver un appuis rocher et de contourner la tête.

Je retrouve alors un thermique comme il faut me permettant de remonter vers 2800+ et d’aller aux dents. J’arrive légèrement dessous, mais je trouve les thermiques bien plus turbulents à cet endroit et à cette heure… je décide de ne pas m’attarder et à 2200m j’envoie la transition au dessus du lac pour le retour. Le roc des boeufs passe sans problème et je remonte au bout du Roc à 2760m. Je remarque que d’autres ailes transitent directement sur Bange… j’aurai peut être du faire la même chose… car je sais qu’il ne me reste qu’un plein à faire… et je décide de filer « comme d’habitude » sur le Margeriaz, et ce, bien qu’il soit à l’ombre. La transition est sans soucis et lorsque j’arrive sur la partie encore ensoleillée du Margeriaz, je trouve un bon thermique qui me remonte à 2000m… sachant que le bout du Margé qui lui est au soleil est à 1800… je me dit que ça va bien le faire et que je vais réussir à passer cette partie à l’ombre. Mais il n’en est rien : pas un seul bip… si bien que je pose à Saint François de Sales 🙁

J’aurai sans doute du essayer l’option face nord du Colombier et dent de Rossanaz pour passer par le sud du Margeriaz… ça aurait agrandit mon triangle… presque naturellement en passant par la Galoppaz, et ça m’aurait permis de temporiser la partie à l’ombre… mais je craignais d’arriver trop tard pour le confinement… bref…

Je suis pris en stop par deux spéléologues qui me remontent jusqu’au Sire, d’où je redécolle par vent d’Ouest/Sud Ouest et où je perds probablement ma veste BGD 🙁

Un chouette vol tout de même malgré la vache !

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Vol Rando 105 (vol 211) – Le Granier

Date : 10 Août 2020
Site : Mont Granier
Vent : Sud/Ouest
Brise : installée par bouffe variable
Matériel de vol : BGD Riot + Woody Valley GTO Light
Heure de départ : 13:25
Temps/Dénivelé/Distance/Charge : 1h50 / 815+ / 3.8km / 13kg ?

Parti de Tencovaz avec Aymeric et Gérald on prend notre temps à la montée…

Heure de décollage : 16:00
Temps de vol : 1:57
Décollage : j’ai raté mon premier déco. Je me replace et j’ai fait l’erreur de vouloir trop contrôler ma montée d’aile, j’ai redonner un coup d’impulsion et je me suis retrouvé embarqué sur le déco sud ouest… bref c’était vraiment moche, mais il y a quand même pas grand place sur le sommet du Granier. Comme dit Gégé, si c’est propre on se barre.
Vol : Un très joli vol où nous sommes allés nous promener jusqu’à la dent de crolles en passant par les face Ouest de l’est du massif. Contrairement à Aymeric, après être sorti du déco (et sa petite frayeur), j’ai eu du mal à enfiler le cocon à cause du bullet speedbar… et après j’ai eu du mal à trouver un thermique pour me catapulter en altitude. Peut être pas assez patient. J’ai attendu Gégé en me détendant… puis on a migré vers le sud. On passe vers le col de l’Alpette pour aller vers le mont Pinet, confortable en partant de 2400m. Puis direction la roche de Fitta… mais là ni Aymeric ni moi ne trouvons vraiment de quoi monter si bien que nous nous lançons dans la transition vers les Lances de Mallissard bien bien bas… et que passant le col de Fontanieux nous avons serré les fesses dans le venturi.

Gérald nous dira en radio « je croyais avoir été clair qu’il fallait de la marge pour passer » mais c’est le jeu et la convection en face ouest bien que bougeante permet de se refaire à la force du poignet. J’enroule un peu vers les lances sud avant d’aller vers la Dent de Crolles et de lancer mon retour.

retour de la dent de crolles, vue sur le col de Bellefond

Gérald parti plus bas que moi ne passe pas le venturi à l’approche des lances sud, il se refait en face SO du col de Bellefont. De mon côté je passe, en serrant un peu les fesses encore 🙂 Cheminement tout droit jusqu’à la face Sud du Pinet d’où je transite sur le le granier. Je retrouve un bout de thermique mais file à la voiture, un peu trop pressé, en posant sur l’air de covoiturage de Bois Plan.

retour sur les lances de mallisard

Atterrissage : La brise s’est bien renforcée dans la vallée… si bien que le posé est tout de même un peu technique. Mais les grand champs laisse largement la place. Il fallait quand même bien aller vers le nord pour poser au plus près sans se faire trop décaler.
Remarques : Aymeric a fait demi tour aux lances… puis à tenter de traverser vers les bauges. Je le retrouve au final à l’atterrissage 🙂

en approche de bois plan

Remarque : ce vol m’a permis de valider une partie de mon BPC pratique

Vol 197 – Verel Parmelan

Date : 19 Juillet 2020
Site : Vérel Pragondran
Vent : Nord
Brise : s’installant dans la journée
Matériel de vol : Advance success 3 / BGD Riot
Heure de décollage : 13h49 (!)
Temps de vol : 5h04
Décollage : Face voile sans soucis.
Vol :

Jusqu’à Bange

Nous sommes montés au décollage avec Pierre, Chantal et Guilhem. Je m’installe et je décolle après Guilhem (de mémoire), à 13h49. Je me la joue un peu Street Race Challenge, mais les appuis sont anémiques… donc j’essaie de ne pas négliger grand chose en fait… surtout que j’arrive déjà bien bas sous l’Orionde (sous les 900m !). Je pousse au Pertuiset où je mets quelques minutes à trouver la solution pour monter en me redécallant vers le sud. Je file aux fermes et passe devant le Revard, sans aucun soucis. Je prends un peu devant les maison puis je file direct sur Bange. J’arrive avant le col de Cochette, la ligne n’était pas fameuse. Un mini appuis et je file immédiatement sur le Semnoz où j’arrive plutôt plus bas que les fois précédentes, vers 1000m. Au moins je n’ai pas perdu de temps sur Bange.

Semnoz

L’appuis n’est pas fameux, mais je trouve la solution après avoir pris une petite rechute d’altitude en revenant vers le mamelon… En fait il donne j’amais trop ce mamelon… il vaut mieux arriver bien au dessus et s’engouffer dans la forêt en dynamique. Je fini par sortir et je galère un peu à trouver un thermique qui me monte suffisament. En effet en voulant me décaler vers le nord, soit je n’ai pas réussi à centrer le thermique, soit… je ne sais pas. Je suis contraint de revenir vers le déco puis je trouve enfin quelque chose dans la forêt au sud, mais pas vraiment placé au nord… je traverse le crêt de Châtillon, et trouve un petit truc en face Est au début de ma transition. J’aurai perdu quand même pas mal de de temps sur le Semnoz… Cette partie de vol n’aura pas été des plus fluide…

Roc des boeufs et la forclaz

J’arrive bien au dessus du Roc des Boeufs vers les 1600m au nord de la ligne électrique où je trouve tout de suite un bon petit thermique, mais il me décale vers le sud avec le brise de nord, mais à 1940m je dois être bon pour passer… donc je lance ma transition vers le Col de la Forclaz. Je trace donc bien au nord du col pour taper sous le déco. La ligne n’est pas ouf, mais en approchant du col je retrouve un appuis et après un S je file sur le rocher du Roux.

Secteur Annecy

Là c’est le slalom entre les ailes, c’est un peu infernal… il y a beaucoup de monde en l’air. Je contourne le Rocher du Roux et vient me placer en nord pour monter un peu (je n’ai jamais fait ce cheminement… je prends mes marges !). Je vais jusqu’au lanfonnet et à chaque fois qu’on monte on se fait décaler en sud… du coup. C’est parti pour les dents de lanfon en venant de 2000+ au Lanfonnet. Je perds alors encore un peu plus de temps (on m’a dit que j’aurai pu faire ligne droite depuis le col…). Je cherche à monter mais une nouvelle fois on se fait décaller vers le sud chaque fois… même en me positionnant au nord… et je trouve que ça secoue un peu aux dents… je ne trouve pas cette partie très agréable. Je perds 200m d’altitude entre le sud et le nord des dents au moment où je lance ma transition vers le Parmelan.

Parmelan

Je trouve un appuis juste avant d’arriver aux gencives. J’aurais pu cheminer tout droit en étant objectif… mais je profite du vol. Pour la seconde fois je regarde l’heure. Je me suis fixé comme heure de demi tour 16h45 soit 3h de vol environ. Je remonte un peu avant le col du Pertuis. Puis je chemine en perdant de l’altitude jusqu’au refuge du Parmelan. J’aurai du pousser jusqu’à la tête c’est dommage ! Il est 16h35 lorsque je touche le refuge. L’heure du demi tour à sonné ! Je retourne vers le col du Pertuis pour trouver une fusée qui me propulse de 1900 à 2600m en 6 minutes… propre ! Il est 16h44… je lance ma transition vers les Dents de Lanfon.

Retour par le Roc des Boeufs et le Margeriaz

Je prends garde sous les dents comme c’était agité au lanfonnet plus tôt… mais je trouve un bon ascenceur qui m’envoie en Sud Est à 2500m… ça doit bien suffir pour traverser le lac. J’arrive au Roc des Boeufs vers les 1350m. La remontée du Roc s’effectue sans soucis. Mais je ne trouve pas tout de suite la solution pour partir vers le mont Detrier et le mont Chabert… je m’y reprends à trois fois pour trouver la bonne ascendance, qui n’est pas folle mais qui marche et m’emmène à 2390m. Rien en l’air pendant la transition. J’arrive donc au Margeriaz vers les 1350m. Et je remonte l’arête de manière tout à fait classique.

Contrairement à mon « habitude » (si on peut parler d’habitude après 3 fois) je ne vais pas jusqu’au bout du Margeriaz, car je trouve un très beau thermique à 2/3 du Margeriaz. Je ne néglige pas mon plafond… je monte à 2500m, ça pouvait monter encore un peu… mais je me dis que je n’ai pas besoin de plus ! Je file donc par la croix des bergers. Je n’ai jamais pris une ligne aussi nord et inclinant vers le nord… et visiblement ce jour là c’était une mauvaise idée… Je suis contraint d’accélérer presque toute la transition, presque à fond tout le temps. Je décider de raccrocher côté Revard plutôt que côté Bange… peut être j’aurai du aller sur Bange… mais toujours est-il que je me retrouve très très bas sous la tour des ébats ! Je passe juste au dessus de la route… et je ne suis pas sorti d’affaire ! 1100m sous la tour c’est pas haut quand même !

Je m’accroche à mon rocher et me reconcentre… mais très de ballivernes… mon vario m’a lâché ! Plus de batterie… alors qu’il était plein en début de vol au bout de 4h30 plus rien zob noub que dalle ! Les minutes semblent bien longue pour remonter à la tour des ébats. 12 minutes pour la remonter… ça m’a paru une éternité ! Une fois arrivé à la tour de l’angle est il ne reste plus qu’à passer le Revard et à se laisser glisser vers l’atterrissage en faisant bien sa perte d’altitude en amont du petit sonnaz et rester près du relief pour poser.

Atterrissage : en douceur après avoir agité les jambes pour les réveiller !

Fun d’avoir croisé en l’air Claire qui me suivait depuis le RDB.

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Trotte et Vol – Jour 1 – Marche et Vol 89 (vol 190) – Sire Nord – La Compôte

Date : 11 Juillet 2020
Site : Le Sire Nord
Vent : Nord forcissant
Brise : NA
Matériel de vol : Supair Radical 3 / BGD Riot
Heure de départ : 11:30
Marche : je suis parti comme tous les autres concurrents de Brocolis. J’ai filé avec Thibaut, l’un des concurrents Belge volant en cocon Bodganfly et moniteur de parapente. Nous faisons la montée à Verel ensemble après que j’ai quitté Yannis et Sébastien dans la montée. J’arrive au déco de Vérel et découvre un site qui se pratique mais ne permet, selon moi, pas encore de crosser ce qui est mon objectif de la journée. Je fais donc le choix de repartir après avoir fait une pause d’une quinzaine de minutes pour déjeuner. Je monte alors sous la croix du Nivolet en croisant tout un groupe de marcheurs ayant choisi d’aller aux aillons par le sud. Je double Benoît et Gaëlle ainsi que Hervé, Thomas et Antoine. En arrivant sous la croix le plafond est encore bas, mais je choisi de quand même aller au Sire Nord où je retrouve Yannis et Sylvain et où je vois Simon s’envoler. Je prends mon temps pour préparer ma voile et je décolle.
Heure de décollage : 14:42
Temps de vol : 2:42
Décollage : Face voile en m’y reprenant 3 fois : la première fois la voile gonfle asymétrique et retombe, la deuxième fois c’est moi qui tombe en trébuchant sur une souche. Je dois effectuer une grosse correction pour partir la troisième fois.

Vol : Plusieurs voile pinailles au nord du Sire, enroulant des trucs de merde, moi, je ne perds pas de temps et je file directement vers le nord. Ca ne porte franchement pas très bien, j’avance mais c’est pas la folie… du coup en fait en passant l’Orionde on plombe légèrement et j’arrive vraiment au pied des falaises du Pertuiset. Deux voiles s’engagent plus loin sous le Revard, je choisi d’être sage quitte à perdre un peu de temps, je suis là pour revenir vers le sud après… pas pour poser après 10′ de vol ! Je remonte alors gentiment les falaises du Pertuiset, mais je me dis d’ores et déjà que cela de va pas être gagné d’avance.

Pour ne pas perdre de temps et comme le plafond est encore bas, je choisi de ne pas passer au dessus du Revard, je fais donc une laisse de chien pour passer à l’Ouest. En revenant au relief je ne trouve rien de bien convainquant sur les cailloux sous le sommet. Je choisi de prolonger alors mon agonie vers la tour de l’angle est. Je croise alors Yannis qui revient de Trévignin, il est quelques mètres en dessous de moi. Je zérotte sur l’épaule avant la tour des ébats. N’arrivant pas à remonter je choisi d’aller voir vraiment sous la tour, pour moi elle a toujours été généreuse… mais ce jour là elle ne donne rien ! Je reviens donc penaud sur mes pas en perdant encore de l’altitude.

Concentré, j’entends alors en radio quelqu’un qui demande la voile BGD sous le Revard… c’est moi ! Et Fabien m’indique de m’avancer vers le champs fauché vers l’atterrissage… ce que je fais en voyant Yannis poser à Veniper. Je trouve alors un petit thermique faible que je commence à enrouler ! Ouf ! Sauvé ! Merci Fabien ! Je remonte alors vers la tour de l’angle est jusqu’à 1830m et je vois des ailes décoller de Reville et je transite presque immédiatement vers bange avec une belle transition qui porte en me retrouvant au niveau du refuge de Creux Lachat. Je fais alors un mini crochet pour être sûr de prendre la balise et je m’enfonce plus loin vers bange.

Je trouve alors un petit truc qui me remonte gentiment vers 1545m, et je vois des ailes au Semnoz, je choisi donc de ne pas tergiverser et de me lancer directement vers l’épaule nord ouest du Semnoz. Ma transition est cool je prends une trajectoire légèrement plus nord qu’à mon habitude pour ensuite filer directement sur l’épaule… mais j’arrive au final assez bas n’étant parti qu’à 1330m… j’arrive au devant de l’épaule à 950 mais je sens que ça porte je m’enfonce alors tout de suite pour trouver un appuis et lorsque je ne peux plus avancer à cause des arbres je fais demi-tour. Je procède alors comme ça jusqu’à me retrouver au niveau de la balise.

Je demande alors à Fabien son avis qui conforte le mien : je ne vais pas poser… ça parait péteux. Je m’approche tout de même pour regarder si un touch and go est possible… ça l’est… mais je ne prends pas le risque. Je continue donc en contournant pour m’approcher du crêt de chatillon et je trouve alors un très bon thermique que je visse bien comme il faut. Malheureusement avec le nord il me décale au sud, mais arrivé à presque 2280 je me juge confortable pour lancer ma transition vers le roc des boeuf, je file donc directement vers Roc des Boeufs Nord et sa balise… j’arrive juste sous l’arrête mais rien de méchant et file donc claquer la balise puis m’engage direction le sud… en arrivant au sud du roc des boeufs je trouve que ça bouge beaucoup et que je ne trouve pas d’appuis, je remonte légèrement au nord et trouve un thermique qui me décale en sud est… parfait !

Je remonte à 2166 et file vers le Julioz. C’est sur le Julioz que je commets l’erreur qui me coûte la fin du vol. Je vois une voile partir vers la dent des portes et Fabien avec qui je suis resté en contact trouver un très bel appuis sur l’avant relief du Julioz. Donc après m’être retrouvé dans un magnifique effet bagnard sous le vent du Julioz, je vais vers cet avant relief au lieu de me diriger directement sur les faces nord du Colombier… qui avec le nord aurait surement donné en dynamique ! J’ai été bien idiot de ne pas y penser ! Au lieu de cela, je me fais reculer en arrivant sur cet avant relief. Je fais donc demi tour pour enfin penser à aller chercher l’appuis en nord vers la dent de Rossanaz… mais je suis contraint de poser dans les champs à proximité de la compote.

Je tergiverse trois fois avant de prendre la décision de rallier les Aillons à pied. Je fais la route avec Pascal que j’avais déjà croisé en vol précédemment.

Bilan :
Première partie de course : 12.90km 1422D+ en 3h10 (y compris les pauses)
Deuxième partie de course : 12.9km 726D+ en 2h40 (y compris les pauses)
Soit 25.8km pour 2150m de Dénivelé… une belle première journée 🙂

Vol 186 – Petit tour des bauges

Date : 04 Juillet 2020
Site : Vérel Pragondran
Vent : Nord
Brise : installée
Matériel de vol : Advance Success 3 + BGD Riot (prêt de Pegase et Particules)
Heure de décollage : 16h00
Temps de vol : 3h16
Décollage : Face voile. Une chose que j’ai mal géré : l’épingle à nourrice que j’avais mise sur mon Syride s’est ouverte, du coup le syride s’est pris dans mes élévateurs, créant une petite distortion de la voile m’emmenant vers la droite. J’ai corrigé ça après avoir décollé.

Vol : Un très beau vol assurément ! Sylvain est parti quelques minutes avant moi mais je l’avais en visuel de loin et je pouvais surveiller ce qu’il faisait. Juste de quoi être confort au début du vol pour bien avancer. Et de fait… nous avons de fait fait un Street Race Challenge jusqu’au Semnoz : pas un virage ! Je sens que la Riot est vraiment une voile tip top, elle bouge beaucoup plus et est moins jouet que l’Echo dont le virage est si sympa, mais elle accroche les thermiques de fou et à un rendement bien bien supérieur ! Du coup la transition vers Bange : parti à 1560m… j’arrive vers le col de la cochette vers 1350… le rendement est quand même bien meilleur ! Surtout en vitesse accélérée ! Sur bange je me laisse porter et je file direct… Bout de bange à 1450, je raccroche le Semnoz juste sous les 1100m. Sylvain s’éloigne au loin en continuant sans virage, de mon côté je me trouve trop juste, du coup je commence à faire quelques S pour remonter sur la crête dans la forêt en nord/nord-ouest. Je continue sous les faces ouest, je passe les modélistes et enroule un thermique pas si fort juste à l’angle de la route avant le crêt de chatillon.

2050m… je lance la transition en direct sur le Roc des Boeufs. Il y a deux trois moments où ça plombe quand même bien… Je me dis que je vais être juste. Je repère alors à droite sous la première ligne électrique une falaise rocheuse plus à nue que la forêt qui borde le roc à cet endroit. Pensant m’aider de la brise qui remonte le roc je change donc de cap pour aller essayer cet endroit. C’est un choix qui s’est avéré douteux : J’arrive juste sous les 1200m au roc et je suis bloqué derrière la ligne électrique. Au bout de plusieurs minutes sans pouvoir véritablement remonter et en zérotant, je passe la ligne à moins de 50m sol étant ralenti par la brise vers le nord, et je me dirige jusqu’à trouver un appuis sur la crête. La remontée se fait alors sans encombre.

J’arrive au bout du roc à 1880m mais sans trouver de thermique. Je reviens alors brièvement sur mes pas pour reprendre le thermique que j’avais entendu bipé précédemment. J’enroule jusque vers 2200m. A cette altitude, je choisi de me diriger vers les deux bitards devant le mont julioz. Je trouve un simple appuis et file sur le Margériaz.

Pendant ma remontée du Margériaz, une voile me dépasse allègrement. Je la vois enrouler au bout du Margériaz, puis lancer sa transition vers l’Orionde que l’on distingue clairement. Moi je continue à enrouler péniblement, je vois l’aile revenir bien bas sous le margériaz… et moi je suis au nuage… il faut prendre une décision… je me dirige donc légèrement à gauche de la croix des bergers. Il FAUT que ça passe.

J’arrive au pied de la tour des ébats en survolant la route, et je continue à perdre de l’altitude jusqu’à ce que je réussisse à contourner le pied de la tour et à repasser en nord ouest. Là, l’appuis ne me fait pas défaut. Je remonte la tour et je chemine alors… jusqu’à la croix du Nivolet ! Je boucle en 3h15 après avoir joué devant Vérel et avoir répondu à Jean au téléphone pour son Bi.

Atterrissage : elle a du plané cette voile 🙂 mais sans soucis 🙂

Remarques : Merci JT de m’avoir remonté 😉

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Marche et Vol 85 (vol 185) – Saint Hilaire

Date : 30 juin 2020
Site : Saint Hilaire déco Est
Vent : faible
Brise : installée
Matériel de vol : BGD Echo + Advance Success 3
Heure de départ : 10:03
Temps/Dénivelé/Distance/Charge : 50’/700+/4km/14kg
Heure de décollage : 11:10
Temps de vol : 2:50
Décollage : Face voile, je me suis un peu fait décoller : je n’ai pas eu besoin de charger la ventrale.
Vol : Exploration de toutes les face EST de la chartreuse, j’ai commencé par aller au sud pour atteindre le Fort du Saint Eynard, puis je suis remonté vers le nord. J’ai trouvé les falaises du sud très impressionnantes de verticalité ! Et les thermo-dynamiques bien présents pour remonter le long de ces faces. Au début de mon retour j’ai pris un gros flap d’aile à droite, ça réveille ! Le passage devant le déco était chargé en ailes, il a fallu slalomer également… Puis il y a eu des moments un peu sport pour remonter un peu lors des cheminement, mais en gros ça portait très bien. Une fois arrivé au bout de l’arête que j’ai trouvé bien longue… j’ai essayé de monter à l’étage supérieur mais ça n’a pas fonctionné… je pensais que ça ferait car le plafond semblait sensiblement remonter… mais au bout de quelques minutes j’ai lâcher l’affaire et choisi de repartir en cheminement.
Atterrissage : J’ai posé comme une merde en décrochant la voile à 1m du sol après avoir fait de bons 360.
Remarques : content de ce vol.

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Vol 176 – Verel – cross pourri à Bange

Date : 21 juin 2020
Site : Vérel
Vent : Nord marqué
Brise : de renforçant
Matériel de vol : BGD echo + advance success 3
Heure de décollage : 14h11
Temps de vol : 1h22
Décollage : avec Maxime. Face voie en attendant la petite bouffe qui va bien.
Vol : Direct le nord rentre fort.
Je pousse vers le nord et essaie de me décaler au relief mode street race challenge
Mais arrivé à l’Orionde je ne suis pas suffisamment monté… Ça n’augure rien de bon. Je suis contraint de revenir sur mes pas et de prendre un bout de thermique. Je vais jusqu’au Pertuiset… Et rebelote. Je me fais appuyer et secouer mais j’ai pris un peu de hauteur… Du coup je pousse avec l’accélérateur je fini par réussir à monter aux fermes.
Là l’attente a été longue.
20 minutes à se faire secouer le prunier dans tous les sens.
On décide alors avec Maxime de prendre au large du Revard. Une nouvelle fois après deux tours de thermique je me vois contraint de pousser l’accélérateur pour passer le relief. Je recolle au relief et arrivé à monter après le Revard jusqu’à la tour de l’angle. Max lance sa transition 50 ou 100m au dessus de moi… Et du coup j’arrive plus bas sur bange. Il réussi a s’écarter du relief alors que je me fais pourrir au col de la cochette.
Je me fais même reculer dans le venturi du col. Je reviens en arrière et tente un passage excentré du relief.
Mais c’est encore bien pire… En contournant le dernier rocher je suis les pieds dans les arbres… Je force pour pousser le plus loin possible et tenter de retrouver un appuis mais c’est l’inverse les mètres s’égrappent et je suis obligé de me poser.
Caro me récupère.
Je suis frustré.

Résultat : quand le nord fort est annoncé, avec ‘a brise qui rentre… c’est coton…

Vol 159 – Vérel-Semnoz

Date : 27 mai 2020
Site : Vérel Pragondran
Vent : Nord
Brise : installée
Matériel de vol : Advance success 3 + BGD Echo
Heure de décollage : 15:10
Temps de vol : 3:34
Décollage : ?
Vol : J’ai bien cherché à optimiser la première partie du vol, peut être un peu trop… Le départ sur Bange s’est fait sans aucun problème avec un départ directement depuis le Revard vers 1800m (passage aux ébats à 1530 mais avec une ligne qui portait bien). J’arrive au dessus de la crête, puis je file mi puis fin bange avec un gain vers 1600m que je juge insuffisant pour transiter… je me fais alors plomber jusqu’à 1110m avant de trouver un thermique de l’espace juste avant les falaises de retour de bange sur la partie basse. Je monte à 1870 et je transite tout droit avec une petite laisse de chien sur la gauche pour arriver bien au dessus de l’épaulen ça portait bien. Je me décalle vers la face ouest et je remonte facilement au dessus du Semnoz. Là je cherche à encore monter, je plafonne une fois juste sous les 2200m puis c’est l’ascenceur… Je ne trouve pas vraiment de quoi monter plus en allant vers le nord donc je fais le choix de faire le chemin retour. Au bout sud du Semnoz je monte à environ 2000 avant de re partir sur bange où j’attaque l’épaule directement et suis le cheminement classique sans difficulté. Je relance la transition vers la tour des ébats vers les 1650m et me rattrappe au pied de la tour qui est généreuse. Retour à Vérel en faisant des petits exercices tranquille (wings non maîtrisés)
Atterrissage : face au nord avec un peu de difficultés à poser…

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