Vol 197 – Verel Parmelan

Date : 19 Juillet 2020
Site : Vérel Pragondran
Vent : Nord
Brise : s’installant dans la journée
Matériel de vol : Advance success 3 / BGD Riot
Heure de décollage : 13h49 (!)
Temps de vol : 5h04
Décollage : Face voile sans soucis.
Vol :

Jusqu’à Bange

Nous sommes montés au décollage avec Pierre, Chantal et Guilhem. Je m’installe et je décolle après Guilhem (de mémoire), à 13h49. Je me la joue un peu Street Race Challenge, mais les appuis sont anémiques… donc j’essaie de ne pas négliger grand chose en fait… surtout que j’arrive déjà bien bas sous l’Orionde (sous les 900m !). Je pousse au Pertuiset où je mets quelques minutes à trouver la solution pour monter en me redécallant vers le sud. Je file aux fermes et passe devant le Revard, sans aucun soucis. Je prends un peu devant les maison puis je file direct sur Bange. J’arrive avant le col de Cochette, la ligne n’était pas fameuse. Un mini appuis et je file immédiatement sur le Semnoz où j’arrive plutôt plus bas que les fois précédentes, vers 1000m. Au moins je n’ai pas perdu de temps sur Bange.

Semnoz

L’appuis n’est pas fameux, mais je trouve la solution après avoir pris une petite rechute d’altitude en revenant vers le mamelon… En fait il donne j’amais trop ce mamelon… il vaut mieux arriver bien au dessus et s’engouffer dans la forêt en dynamique. Je fini par sortir et je galère un peu à trouver un thermique qui me monte suffisament. En effet en voulant me décaler vers le nord, soit je n’ai pas réussi à centrer le thermique, soit… je ne sais pas. Je suis contraint de revenir vers le déco puis je trouve enfin quelque chose dans la forêt au sud, mais pas vraiment placé au nord… je traverse le crêt de Châtillon, et trouve un petit truc en face Est au début de ma transition. J’aurai perdu quand même pas mal de de temps sur le Semnoz… Cette partie de vol n’aura pas été des plus fluide…

Roc des boeufs et la forclaz

J’arrive bien au dessus du Roc des Boeufs vers les 1600m au nord de la ligne électrique où je trouve tout de suite un bon petit thermique, mais il me décale vers le sud avec le brise de nord, mais à 1940m je dois être bon pour passer… donc je lance ma transition vers le Col de la Forclaz. Je trace donc bien au nord du col pour taper sous le déco. La ligne n’est pas ouf, mais en approchant du col je retrouve un appuis et après un S je file sur le rocher du Roux.

Secteur Annecy

Là c’est le slalom entre les ailes, c’est un peu infernal… il y a beaucoup de monde en l’air. Je contourne le Rocher du Roux et vient me placer en nord pour monter un peu (je n’ai jamais fait ce cheminement… je prends mes marges !). Je vais jusqu’au lanfonnet et à chaque fois qu’on monte on se fait décaler en sud… du coup. C’est parti pour les dents de lanfon en venant de 2000+ au Lanfonnet. Je perds alors encore un peu plus de temps (on m’a dit que j’aurai pu faire ligne droite depuis le col…). Je cherche à monter mais une nouvelle fois on se fait décaller vers le sud chaque fois… même en me positionnant au nord… et je trouve que ça secoue un peu aux dents… je ne trouve pas cette partie très agréable. Je perds 200m d’altitude entre le sud et le nord des dents au moment où je lance ma transition vers le Parmelan.

Parmelan

Je trouve un appuis juste avant d’arriver aux gencives. J’aurais pu cheminer tout droit en étant objectif… mais je profite du vol. Pour la seconde fois je regarde l’heure. Je me suis fixé comme heure de demi tour 16h45 soit 3h de vol environ. Je remonte un peu avant le col du Pertuis. Puis je chemine en perdant de l’altitude jusqu’au refuge du Parmelan. J’aurai du pousser jusqu’à la tête c’est dommage ! Il est 16h35 lorsque je touche le refuge. L’heure du demi tour à sonné ! Je retourne vers le col du Pertuis pour trouver une fusée qui me propulse de 1900 à 2600m en 6 minutes… propre ! Il est 16h44… je lance ma transition vers les Dents de Lanfon.

Retour par le Roc des Boeufs et le Margeriaz

Je prends garde sous les dents comme c’était agité au lanfonnet plus tôt… mais je trouve un bon ascenceur qui m’envoie en Sud Est à 2500m… ça doit bien suffir pour traverser le lac. J’arrive au Roc des Boeufs vers les 1350m. La remontée du Roc s’effectue sans soucis. Mais je ne trouve pas tout de suite la solution pour partir vers le mont Detrier et le mont Chabert… je m’y reprends à trois fois pour trouver la bonne ascendance, qui n’est pas folle mais qui marche et m’emmène à 2390m. Rien en l’air pendant la transition. J’arrive donc au Margeriaz vers les 1350m. Et je remonte l’arête de manière tout à fait classique.

Contrairement à mon « habitude » (si on peut parler d’habitude après 3 fois) je ne vais pas jusqu’au bout du Margeriaz, car je trouve un très beau thermique à 2/3 du Margeriaz. Je ne néglige pas mon plafond… je monte à 2500m, ça pouvait monter encore un peu… mais je me dis que je n’ai pas besoin de plus ! Je file donc par la croix des bergers. Je n’ai jamais pris une ligne aussi nord et inclinant vers le nord… et visiblement ce jour là c’était une mauvaise idée… Je suis contraint d’accélérer presque toute la transition, presque à fond tout le temps. Je décider de raccrocher côté Revard plutôt que côté Bange… peut être j’aurai du aller sur Bange… mais toujours est-il que je me retrouve très très bas sous la tour des ébats ! Je passe juste au dessus de la route… et je ne suis pas sorti d’affaire ! 1100m sous la tour c’est pas haut quand même !

Je m’accroche à mon rocher et me reconcentre… mais très de ballivernes… mon vario m’a lâché ! Plus de batterie… alors qu’il était plein en début de vol au bout de 4h30 plus rien zob noub que dalle ! Les minutes semblent bien longue pour remonter à la tour des ébats. 12 minutes pour la remonter… ça m’a paru une éternité ! Une fois arrivé à la tour de l’angle est il ne reste plus qu’à passer le Revard et à se laisser glisser vers l’atterrissage en faisant bien sa perte d’altitude en amont du petit sonnaz et rester près du relief pour poser.

Atterrissage : en douceur après avoir agité les jambes pour les réveiller !

Fun d’avoir croisé en l’air Claire qui me suivait depuis le RDB.

Voir le vol en 3D sur Paragliding Logbook

Marche et vol 83 (vol 183) – Margeriaz

Date : 28 juin 2020
Site : Margeriaz
Vent : SO
Brise : NA
Matériel de vol : AirDesign SuSi 3 + SupAir Radical 3
Heure de départ : 08:17
Temps/Dénivelé/Distance/Charge : 1:03 / 700+ / 3km / 9kg
Heure de décollage : 09:45
Temps de vol : 16′
Décollage : Face voile. Je me suis d’abbord mis dans un trou… et ça fonctionnait pas curieux non haha ! Puis montée de voile tranquille pour décollage sans course d’élan.
Vol : un énorme glide jusqu’aux barillettes. Passé 130m au dessus du chateau de chaffardon.
Atterrissage : RAS
Remarques : vol avec Sylvain (riot julie) et julie à la montée.

Vol 162 – Petit tour des Bauges

Date : 1 Juin 2020
Site : Vérel
Vent : Nord passant Ouest puis Sud (!)
Brise : s’installant au déco puis installée au fur et à mesure de la journée
Matériel de vol : BGD Echo + Advance Success 3
Heure de décollage : 14:09
Temps de vol : 3:10
Décollage : Dos voile parce que la brise était un peu molle sur le déco

Vol : Que dire… Je n’étais pas dans un état de nerf convenable en début de vol et cela s’est clairement ressenti : j’étais en colère d’avoir raté la journée de la veille qui était fumante pour des raisons familiale. Je suis donc arrivé au déco pas bien, pas avec ma niak habituelle, juste de la frustration alors même que j’allais voler. Clément est au déco, Sylvain avec Morgane partent faire un bi. Je me prépare et me lance juste après Sylvain il est 14:09.

Vérel – Revard – Tour des ébats : 40′

Ma prévol n’a pas été parfaite : j’ai oublié mon accélérateur (et dieu sait si je vais en avoir besoin pendant ce vol). Je le raccroche donc juste après le déco devant le malpassant où je fais un tour pour prendre un mini gain avant d’avancer. Je file sous l’Orionde et Clément est déjà en train de se percher. De mon côté j’ai plus de mal, le thermique n’est pas encore très généreux. J’enroule paisiblement mais pas très patiemment. Puis je file faire deux aller/retour sous les falaises radada vers les 1240m. Heureusement le bout de chance est avec moi je n’ai pas à refaire le plein (j’ai bien cru que j’y aurais droit), en avançant sous le vent du Pertuiset ça donne convenablement et je me retrouve à l’étage du dessus. J’aurais du travailler le thermique au dessus du Pertuiset cela aurait rendu les choses plus faciles, mais je choisi d’aller après les fermes sous le vent du Revard. C’est un mauvais choix : Clément « repasse » devant en étant bien plus haut pour passer le Revard. Cela dit pour une fois, ça a l’air de porter au dessus du tobogan du revard (là où se trouvent les fils électriques) je traverse donc au dessus, après un début de plomb la ligne porte; j’avance jusque sous l’ancien tremplin de deltaplan et travaille un peu mon gain. Rien d’extra ordinaire un petit 1630 et j’avance en ne me faisant pas vraiment porter au niveau de la tour de l’angle est.

Bange (transition 3′) – 33′

Je lance ma transition vers Bange à 1550 après une hésitation et un tour pour tester s’il y avait vraiment un thermique devant la tour, mais en fait non… je passe juste au dessus de la ferme et raccroche assez bas (pour moi) vers les 1200m. Je me refais au dessus du col de la cochette puis trouve un thermique puissant mais qui ne m’emmène pas très haut vers le déco de bange. Je continue ma route et néglige un thermique à mi-bange avant de faire double ascenseur émotionnel : je redescends vers les 1300 sans rien trouver à 2/3 bange puis retrouve le thermique de ma première traversée vers le Semnoz. Cette fois il est plus couché et moins généreux : il ne m’envoie qu’à 1700m, mais immédiatement après je me retrouve dans une descendance et je me retrouve au bout de bange à 1470m… ce que personnellement je juge insuffisant pour faire une transition sereine sans me prendre le choux au Semnoz. Néanmoins une fois n’est pas coutume, je vois des ailes bien enrouler devant le nord du relief de bange et, de fait, une belle ascendance s’y trouve : elle me monte vers 1900m mais me décalle légèrement vers l’est. Je transite vers le Semnoz.

Semnoz (transition 5′) – 14′

Je suis enfin plus détendu, j’ai mon premier objectif du vol validé. J’arrive au dessus de l’épaule avec une petite descendance en fin de transition qui ne me plaît guère. Je rattrape Clément qui prend son gain devant l’épaule. Une nouvelle fois, je fais un choix différent du sien : je monte devant l’épaule jusque vers 1500m pour aller chercher plus loin sur la face ouest qui est bien éclairée. Après un ou deux aller retour dont un 360 un peu périlleux je dois l’avouer… je trouve une superbe ascendance devant les aéromodélistes (je crois) et le thermique, en plus de cela, me décale vers l’est… Qu’à cela ne tienne, je continue à décaller vers le nord est… et je retrouve un petit bout de thermique qui me porte à 2180m, je me sens bien et en veine, il est encore « tôt », je lance donc une tentative de transition vers le roc des bœufs.
Sans compter les transitions, j’ai passé moins de 15 minutes au Semnoz… je deviens efficace… Ça ne sera pas toujours comme ça j’imagine mais ce jour là, ça m’a fait du bien.

Roc des boeuf (transition 7′) – 14′

Je joue avec l’accélérateur et vise bien au nord du roc des bœufs. Ma ligne porte pas mal (sauf au début) et j’arrive au niveau de la première ligne électrique, bien au dessus de l’arête vers les 1550m. Le lac d’annecy s’offre à moi… mais c’est bien encombré et ombragé au nord… et le ciel s’est bien assombri au sud vers la chartreuse. Je choisi donc « sagement » de rentrer sans traverser le lac pour cette fois-ci. Le roc des boeufs porte et c’est vraiment facile de le remonter avec la brise qui remonte du lac. En arrivant au bout du roc, je vois des ailes satellisées au nuage alors pourquoi pas moi ? Je m’avance et hop je saute dans le thermique qui me monte à 2500m.

Transition Margeriaz 13′

Je me dis que je ne vais pas avoir besoin de passer par le mont julioz pour aller sur le Margeriaz donc je tente une ligne directe qui oblique légèrement vers le julioz… au cas où. Arrivé au dessus de Lécheraine je trouve un nouveau petit thermique… je me dis que je ne peux pas le rater 🙂 Je regagne donc 170m pour me placer à 1830m et finir ma transition… Je me fais d’ailleurs bien plomber par la descendance de ce thermique en arrivant vers le Margeriaz.

Margeriaz 20′

En revanche, une fois sur l’arête… ça monte tout seul… je n’ai qu’à cheminer le long de l’arête… c’est facile… Mais je vois le ciel s’assombrir encore plus sur la chartreuse… on dirait qu’il y pleut… il ne va pas falloir traîner. Arrivé au sommet du margeriaz une mono surface (!) enroule péniblement, et d’autres ailes sont en transition. Je visualise mon objectif : passer du côté du Revard pour le retour par la tour de l’angle est… Je thermise pas si mal mais cela n’est plus aussi fort que ce que j’ai eu au sommet du roc des boeufs. J’enroule jusqu’à me retrouver vers 2380m. Sylvain m’avait plus ou moins indiqué que 2300 c’était pas mal pour cette transition je me lance donc.

Transition Margeriaz-tour de l’angle Est – 16′

Je perds immédiatement 200m en moins d’une minute… je me dis que si c’est -3 tout le long ça va pas le faire… puis miracle au dessus de la vallée, ça ne fait pas que porter… ça monte ! Je regagne mes 200m tout en avançant tout droit ! L’espoir luit enfin de boucler le petit tour des bauges ! En m’approchant de la tour des ébats, je me dis que potentiellement je pourrais peut être couper plus court entre la tour de l’angle est et la tour des ébats… mais commence alors une phase de doute… je vois la tour de l’angle remonter progressivement dans ma vue… C’est pas gagné cette histoire… mais en fait après un petit bout de finesse à 1.5 (!) je retrouve un peu de portance et peu faire mon virage au dessus de la tour ! C’est presque gagné…

Tour de l’angle Est – Montagny – 25′

Mais le vent à l’air d’avoir tourné sud… et le gros cunimb au dessus de la chartreuse ne m’inspire guère. Je me mets donc plus en vallée que ce que j’aurais fait habituellement et je fini par envoyer full barreau d’accélérateur puis quelques 360 pour descendre me poser… juste dans le champs avant l’atterrissage officiel… bon… pas parfait mais quand même c’est bouclé 🙂

Atterrissage : Face au sud…
Remarques : Très content pour un premier petit tour !

Voir le vol en 3D sur Paragliding Logbook

Marche et Vol 35 (vol 105) – Le Margériaz

Date : 07 décembre 2019
Site : Arête du Margériaz
Vent : N/NO faible ou nul
Brise : aucune
Voile : BGD Echo
Heure de départ : 14:34
Dénivelé/Distance de la marche : 880D+ pour 3,2km
Temps de marche : 1h25
Heure de décollage : 16:15
Temps de vol : 19′
Décollage : Dos voile car le vent était très légèrement cul et dans la neige. Avec une bonne impulsion, la voile est bien montée, je n’ai pas senti son point dur. Et j’ai pu être bien pris en charge avant la falaise.
Vol : Très sympa ce petit vol ! On a repris quelques thermiques pas bien puissant mais juste de quoi se faire plaisir quinze minutes sur les faces Ouest du Margeriaz.
Atterrissage : convenable.
Remarques : Vol partagé avec Jean D. et Pierre A. On est monté par le golet de l’agneau qui était bien enneigé. Des copines de Pierre nous ont rejoint au sommet par les pistes en ski de rando… c’était chouette de leur piquer du thé 🙂

Voir le vol en 3D sur Paragliding Logbook

Marche et Vol 28 (Vol 93) – Margeriaz par le Golet de l’agneau

Date : 26 octobre 2019
Site : Margériaz, crête sud.
Vent : Sud 15km/h
Brise : Mélangée au vent
Voile : BGD Echo
Heure de départ : 15:05
Dénivelé/Distance de la marche : 4km/700D+
Temps de marche : 1:05. On s’est garé juste au niveau de la remonté mécanique, et on a attaque tout droit pour monter jusqu’au Golet de l’agneau.
Heure de décollage : 16:25
Temps de vol : 16′
Décollage : Face voile… mais j’ai un peu galéré. J’ai fait un premier prégonflage qui est parti de travers, c’était moche. J’ai gonflé la voile une seconde fois, elle m’a arrêté au point dur du milieu, elle est redescendu, j’aurai du la forcer encore à monter… puis repositionnée par un prégonflage. J’ai ensuite fait shooter la voile au dessus de moi sans la contrôler… bref je m’en veux !

Puis enfin un décollage à peu près propre… néanmoins on voit clairement mon bord de fuite qui fait du flap flap c’est moche franchement…

Vol : Assez court au final (15 minutes) car on ne tenait pas trop (sauf Léo qui volait comme un dieu au dessus de la falaise avec sa skywalk…). J’ai longé les falaises vers la gauche après le décollage puis parti à droite pour retourner vers l’atterrissage. Après avoir zéroté un petit moment je suis allé poser.
Atterrissage : très propre. Face au sud dans un champ bien approprié.
Remarques : vol avec Guilhem.