Trotte & Vol Jour 2 – Marche et Vol 90/91/92 (vol 191/192/193)

Une seconde journée sur la trotte et vol 2020 qui commence pour moi vers 07h15. Je commence à monter avec Hervé en direction du Mont Morbier, mais rapidement je les dépasse et je fais mon chemin. J’arrive vers la piste de ski, que je remonte juste ce qu’il faut pour valider la balise, puis je retrouve la piste de 4×4 et file vers le col de la Sciaz où je recontre Simon M. le futur vainqueur :). Nous filons ensemble une partie du chemin… jusqu’à ce que je perde mon téléphone portable. Je lui hurle alors de m’appeler… et je retrouve mon téléphone !

Je file alors seul jusqu’au sommet du Mont Charvet en passant par l’arête. C’est assez chouette comme chemin, ombragé…

Je ne retrouve plus Simon au moment de choisir mon pré pour décoller… mais au moment où je commence ma prévol je vois son aile s’élever de pré-ravier pour aller pointer au Col de Cochette.

Je tente une première fois de décoller sans succès car une gentiane se colle dans mes suspentes… et je dois avouer que ce déco est quand même très impressionnant et très pentu là où je l’ai choisi. Peut être était-il plus facile là où Simon a décollé ? La deuxième tentative se passe bien et je contourne immédiatement le Charvet pour aller me poser très rapidement sous la pointe de la galoppaz. Visiblement cette petite vallée n’est pas très recommandable, mais je n’ai rien eu en l’air de violent ce matin là… il faut dire qu’il était encore tôt.

Je suis alors remonté à la pointe de la Galoppaz, c’était assez long et je commençais à fatiguer et surtout à avoir soif. Plusieurs personnes m’ont donc ravitaillées en chemin bien gentiment.

En arrivant sur l’arête menant au sommet je rencontre Bertrand, le pote de Pascal avec qui j’avais fini le chemin la veille au soir. Nous filons presque ensemble au sommet. Après avoir mangé et attendu que les conditions s’installent nous décidons de décoller en Sud Est alors que la brise s’installe de ce côté et que le nord météo est sensible de l’autre. Si bien que je prends un petit dust de chaque côté de ma voile avant de décoller…

Je décolle de la galoppe et m’aperçois alors à mon grand désarroi que j’ai une clef dans mes suspentes et pas de garde de frein. Impossible de voler. Je me dirige quand même vers le Margeriaz mais lâche l’affaire au premier thermique pour remonter.

Je vais poser à Saint Jean d’Arvey avec Michel et Claire en radio. Michel est adorable… il me ravitaille complètement en eau… et il a bien fait ! Car je me fais une remontée à Vérel en passant par Monterminod et Pragondran. C’est long 🙂

Je retrouve JC Béard au déco et après avoir attendu que les conditions se calment devant le déco je m’élance pour le goal. En l’air je retrouve Daniel qui va poser avec sa fille.

Le goal est fait… 2j… 4200 points… pas pire !

Trotte et Vol – Jour 1 – Marche et Vol 89 (vol 190) – Sire Nord – La Compôte

Date : 11 Juillet 2020
Site : Le Sire Nord
Vent : Nord forcissant
Brise : NA
Matériel de vol : Supair Radical 3 / BGD Riot
Heure de départ : 11:30
Marche : je suis parti comme tous les autres concurrents de Brocolis. J’ai filé avec Thibaut, l’un des concurrents Belge volant en cocon Bodganfly et moniteur de parapente. Nous faisons la montée à Verel ensemble après que j’ai quitté Yannis et Sébastien dans la montée. J’arrive au déco de Vérel et découvre un site qui se pratique mais ne permet, selon moi, pas encore de crosser ce qui est mon objectif de la journée. Je fais donc le choix de repartir après avoir fait une pause d’une quinzaine de minutes pour déjeuner. Je monte alors sous la croix du Nivolet en croisant tout un groupe de marcheurs ayant choisi d’aller aux aillons par le sud. Je double Benoît et Gaëlle ainsi que Hervé, Thomas et Antoine. En arrivant sous la croix le plafond est encore bas, mais je choisi de quand même aller au Sire Nord où je retrouve Yannis et Sylvain et où je vois Simon s’envoler. Je prends mon temps pour préparer ma voile et je décolle.
Heure de décollage : 14:42
Temps de vol : 2:42
Décollage : Face voile en m’y reprenant 3 fois : la première fois la voile gonfle asymétrique et retombe, la deuxième fois c’est moi qui tombe en trébuchant sur une souche. Je dois effectuer une grosse correction pour partir la troisième fois.

Vol : Plusieurs voile pinailles au nord du Sire, enroulant des trucs de merde, moi, je ne perds pas de temps et je file directement vers le nord. Ca ne porte franchement pas très bien, j’avance mais c’est pas la folie… du coup en fait en passant l’Orionde on plombe légèrement et j’arrive vraiment au pied des falaises du Pertuiset. Deux voiles s’engagent plus loin sous le Revard, je choisi d’être sage quitte à perdre un peu de temps, je suis là pour revenir vers le sud après… pas pour poser après 10′ de vol ! Je remonte alors gentiment les falaises du Pertuiset, mais je me dis d’ores et déjà que cela de va pas être gagné d’avance.

Pour ne pas perdre de temps et comme le plafond est encore bas, je choisi de ne pas passer au dessus du Revard, je fais donc une laisse de chien pour passer à l’Ouest. En revenant au relief je ne trouve rien de bien convainquant sur les cailloux sous le sommet. Je choisi de prolonger alors mon agonie vers la tour de l’angle est. Je croise alors Yannis qui revient de Trévignin, il est quelques mètres en dessous de moi. Je zérotte sur l’épaule avant la tour des ébats. N’arrivant pas à remonter je choisi d’aller voir vraiment sous la tour, pour moi elle a toujours été généreuse… mais ce jour là elle ne donne rien ! Je reviens donc penaud sur mes pas en perdant encore de l’altitude.

Concentré, j’entends alors en radio quelqu’un qui demande la voile BGD sous le Revard… c’est moi ! Et Fabien m’indique de m’avancer vers le champs fauché vers l’atterrissage… ce que je fais en voyant Yannis poser à Veniper. Je trouve alors un petit thermique faible que je commence à enrouler ! Ouf ! Sauvé ! Merci Fabien ! Je remonte alors vers la tour de l’angle est jusqu’à 1830m et je vois des ailes décoller de Reville et je transite presque immédiatement vers bange avec une belle transition qui porte en me retrouvant au niveau du refuge de Creux Lachat. Je fais alors un mini crochet pour être sûr de prendre la balise et je m’enfonce plus loin vers bange.

Je trouve alors un petit truc qui me remonte gentiment vers 1545m, et je vois des ailes au Semnoz, je choisi donc de ne pas tergiverser et de me lancer directement vers l’épaule nord ouest du Semnoz. Ma transition est cool je prends une trajectoire légèrement plus nord qu’à mon habitude pour ensuite filer directement sur l’épaule… mais j’arrive au final assez bas n’étant parti qu’à 1330m… j’arrive au devant de l’épaule à 950 mais je sens que ça porte je m’enfonce alors tout de suite pour trouver un appuis et lorsque je ne peux plus avancer à cause des arbres je fais demi-tour. Je procède alors comme ça jusqu’à me retrouver au niveau de la balise.

Je demande alors à Fabien son avis qui conforte le mien : je ne vais pas poser… ça parait péteux. Je m’approche tout de même pour regarder si un touch and go est possible… ça l’est… mais je ne prends pas le risque. Je continue donc en contournant pour m’approcher du crêt de chatillon et je trouve alors un très bon thermique que je visse bien comme il faut. Malheureusement avec le nord il me décale au sud, mais arrivé à presque 2280 je me juge confortable pour lancer ma transition vers le roc des boeuf, je file donc directement vers Roc des Boeufs Nord et sa balise… j’arrive juste sous l’arrête mais rien de méchant et file donc claquer la balise puis m’engage direction le sud… en arrivant au sud du roc des boeufs je trouve que ça bouge beaucoup et que je ne trouve pas d’appuis, je remonte légèrement au nord et trouve un thermique qui me décale en sud est… parfait !

Je remonte à 2166 et file vers le Julioz. C’est sur le Julioz que je commets l’erreur qui me coûte la fin du vol. Je vois une voile partir vers la dent des portes et Fabien avec qui je suis resté en contact trouver un très bel appuis sur l’avant relief du Julioz. Donc après m’être retrouvé dans un magnifique effet bagnard sous le vent du Julioz, je vais vers cet avant relief au lieu de me diriger directement sur les faces nord du Colombier… qui avec le nord aurait surement donné en dynamique ! J’ai été bien idiot de ne pas y penser ! Au lieu de cela, je me fais reculer en arrivant sur cet avant relief. Je fais donc demi tour pour enfin penser à aller chercher l’appuis en nord vers la dent de Rossanaz… mais je suis contraint de poser dans les champs à proximité de la compote.

Je tergiverse trois fois avant de prendre la décision de rallier les Aillons à pied. Je fais la route avec Pascal que j’avais déjà croisé en vol précédemment.

Bilan :
Première partie de course : 12.90km 1422D+ en 3h10 (y compris les pauses)
Deuxième partie de course : 12.9km 726D+ en 2h40 (y compris les pauses)
Soit 25.8km pour 2150m de Dénivelé… une belle première journée 🙂

Trotte et Vol 2019 – Vol 51/52

Premier jour de la Trotte et Vol 2019

Ca trotte mais ça vole pas

Après un petit déjeuner matinal et une arrivée à la menuiserie partagée vers 07h30, nous prenons le départ de la course avec Hugues sans la certitude de pouvoir voler. Les prévisions annoncées donnent 30km/h de nord… donc pas forcément évident de décoler pour nous débutants.

Je propose à Hugues de temporiser en allant à Saint Jean d’Arvey pour chopper les 400 points qui s’y trouvent et de voir ensuite. Nous partons donc pour 10 bons kilomètres en sous bois et en route pour rejoindre l’église de Saint-Jean.

Une fois là bas, nous prenons la décision de nous diriger vers le Margériaz. Mais deux choses me font tiquer : un groupe de 4 coureurs se dirigent vers la Galoppaz, et le vent est très largement tombé au Sire (9/13 au lieux des 30 prévus…) même si cela pouvait être un peu faussé par du NE.

Nous prenons alors tout de même la décision de monter au Margeriaz par le “Golet de l’Agneau” tout en sachant que cette décision fini de nous pénaliser parce qu’il n’y a pas de décollage nord au Margeriaz. Impossible donc pour nous de voler ce jour-là.

Le “Golet de l’Agneau” est vraiment un endroit magnifique : on passe une brêche encastrée dans la pierre, c’est très raide dans sa dernière partie mais vraiment sublime !

Une fois arrivé au sommet nous validons la balise et mangeons un coup nos sandwichs.

Nous redescendons alors par les pistes de ski, un bout de route, une piste forestière et enfin un dernier bout de route avant de rejoindre les lacs à Lecheraine.

Résultats des courses : une magnifique journée, bien remplie, mais sans vol… c’est la seul ombre au tableau pour moi.

Nous irons nous coucher au camping de Lecheraine tranquilement pour se lever tôt le lendemain matin.

La trace à pied :

Relive ‘Trotte & Vol j1’

Second jour de la Trotte & Vol

Ca vol et ça trotte peu

Nous sommes partis à 07h35 avec Julie et Sylvain du camping de Lécheraine puis progressé jusqu’au sommet du colombier en croisant Tuyen et Ombeline.
Merci en particulier à Claude pour le bout de ravito au col sous le Colombier. 4h (un peu moins de montée). Au sommet nous avons croisé Michel et Jean qui décollaient avec le même plan de vol que nous : aller vers la Galoppaz. Juste avant que je ne décolle, Tuyen et Ombeline sont arrivés.

Date : 14 Juillet 2019

Site : Le Colombier

Vent : Nord

Brise : par bouffe

Voile : Advance PI2

Heure de départ : 07h35 / départ de Lécheraines

Temps de marche : 4h00 (en marchant sans forcer)

Dénivelé/Distance de la marche : 1500+/10,5km

Heure de décollage : 11h56

Temps de vol : 27’

Décollage : Au sommet du Colombier dans la face nord ouest. La pente est assez raide, je me suis placé sur la voile au niveau des cailloux puis moi plus bas dans la face. Décollage dos-voile avec une bonne appréhension. On voit sur la vidéo que je détends la ventrale un petit coup en me redressant puis que je la remets, j’aurais du rester en appuis ventral tout le long, mais beau décollage avec une belle tempo.

Vol : j’ai pris à droite juste après le décollage, la gorge sèche, j’ai passé le col et pris un premier coup de thermique. J’ai zéroté au niveau de la croix sans réussir à monter. Sylvain pense que j’aurais du plus me mettre au vent pour monter. Heureusment cela n’a pas eu d’importance car directement légèrement plus au sud, j’ai réussi à trouver une très belle pompe qui m’a fait monter au nuage. Je pars de 2240m et je fais une petite traversée de nuage en direction du rocher de la Bade (où j’ai enroulé une fois pour remonter un poil) puis en direction du Mont de la Buffaz. Je me suis posé la question du côté de la face qu’il fallait prendre mais je suis en fait resté à cheval sur l’arête. J’accroche l’arête assez haut, vers 2000 mais en progressant à cheval j’arrive à son point sommital “seulement” à 1750m. Arrivé à la moitié de l’arête sur son sommet je prends une bonne confluence/thermique de l’espace et je remonte au nuage vers 2200m. Etant “trop haut” pour aller à la Galoppaz, je prends en ouest pour descendre tranquillement en faisant des 8 et quelques 360 peu engagés. Je prends alors mes constantes de vitesses pour savoir dans quel sens je vais poser sur la Galoppaz, et choisi de poser sur l’axe Sud Nord. Petite PTU main gauche.

Atterrissage : Un poil rapide, face au nord mais face au vent sur le plateau nord de la pointe de la Galoppaz. (lieu dit “la petite pointe de la Galoppaz”) Je suis monté ensuite à Pied à la pointe de la Galoppaz pour valider les points avant de redécoller en face sud.

Remarques : parti en “premier” du colombier.

Voir le vol en 3D sur Paragliding Logbook

Date : 14 Juillet 2019

Site : Pointe de la Galoppaz

Vent : Nord (assez marqué)

Brise : s’installant en sud

Voile : Advance PI2

Heure de décollage :

Temps de vol : 10’

Décollage : 13h20

Vol : un vol magique… en grande partie grâce à Sylvain.

Sylvain a posé bien 30 minutes après moi à la pointe de la Galoppaz et le vent était encore bien nord mais peu de temps après son atterrissage, la face Sud s’est mise en régime de brise. J’ai donc suggéré de décoller de la face Sud plutôt que de la face nord que je ne sentais pas trop… Nous étions 4 pilotes l’un de nous est parti un poil plus tôt et a choisi de partir en nord vers la petite pointe de la galoppaz, mais nous trois avons choisi de partir en Sud.

J’ai du me détacher de ma sellette au grand damne de Sylvain qui m’a montré la différence entre un pilote expérimenté et un pilote novice comme moi : il rate un gonflage, repositionne sa voile et décolle avant moi… alors que j’avais commencé à mettre en place ma voile avant lui… c’est dire… je savais que mes suspentes étaient bonnes mais j’ai préférer bien prendre le temps de les déméler sans avoir la gêne de la sellette… et ça fait une grosse différence.
Je décolle quelques secondes après Sylvain et je vire à l’est puis au sud pour contourner la face Sud de la Galoppaz. Un peu court sous la pointe quand on était légèrement sous le vent, je suis repassé pas bien haut au dessus des randonneurs.
Nous avons alors basculé sur le Mont Céty légèrement au nord ouest de la Galoppaz, il n’y avait pas grand chose à y prendre, donc nous avons immédiatement transité vers la pointe extrême Sud du Margeriaz. J’ai un peu hésité sur le cheminement car ça ne portait pas très bien en Est… je me suis demandé à un moment si j’allais devoir dégager pour poser… car en me laissant porté le long de l’arrête je ne me suis pas arrêté dans le thermique que je venais de trouver et j’ai continuer mon cheminement au lieu de faire le plein… c’est donc bien en revenant sur mes pas proche de l’angle sud-ouest près des falaises que j’ai retrouvé mon thermique et pu remonter jusque vers 1600m, le thermique étant moins prononcé j’ai alors cheminé le long de l’arête en remontant vers le nord jusqu’à retrouver un autre bon thermique me menant vers 1800 et 1900m en engageant ma transition pour suivre Sylvain qui était déjà encore plus au nord. J’ai retrouvé alors plus loin en deux rotations une autre ascendance me menant à 2130.
Nous étions au niveau du nuage presque et du coup je me suis mis dans “la roue” de Sylvain en suivant sa ligne précisement. On s’est un peu fait dégueuler à -3m/s puis nous avons retrouvé une superbe ascendance au dessus du Roc des Rochettes qui avait commencé à bien chauffer.
Sylvain a donc eu l’idée d’essayer d’aller refaire le plein en direction du col de la Doriaz… si on y arrivait assez haut (car avec le vent du nord et le col prenant la brise de sud c’est un endroit -d’après les dires de certains éléphants- qui peut être compliqué…) mais on est arrivé bien au dessus ! et alors qu’on pensait aller poser au col ce qui était notre plan de vol depuis le début, l’ascendance était bien présente nous permettant de refaire un plafond à plus de 2000m… nous permettant bel et bien de tenter la Croix.

On s’est un peu fait dégueuler en arrivant avant la Croix et Sylvain m’a bien dit de rester côté Est et de ne pas passer au sud de la croix (il faut que je lui demande pourquoi précisément mais je pense qu’avec le nord qui rentrait on aurait été sous le vent). On a alors cheminé jusqu’au Sire et au Malpassant.
Nous y avons attendu Julie qui avait posé plus tôt à Plainpalais et remonté à pied la croix et le sire et qui prenait sa pause déjeuner avant de prendre un décollage un peu turbulent et pas évident à gérer.

Atterrissage : pour le coup, j’ai vraiment MAL géré mon atterrissage. Je me suis mis trop sous le vent du terrain lors de ma branche de vent arrière et… j’ai posé 1m avant le terrain de brocolis. La voile a posé sur la route et une voiture a du s’arrêter pour me permettre de mettre ma voile en boule et repartir au Goal

Remarques : Première vrai balade dans les Bauges…

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