Date : 23 juillet 2020
Site : Le Revard
Vent : Sud (!)
Brise : erratique
Matériel de vol : BGD Riot + Supair Radical 3
Heure de départ : 16:45
Temps/Dénivelé/Distance/Charge : 31′ à vélo puis 50′ à pied vol puis de nouveau 18′ à vélo… pour un total de 1337m de déniv ! 11.7*2km + 3,6km… ça pique !
Heure de décollage : 18h36
Temps de vol : 18′
Décollage : Face voile en me faisant légèrement décoller. J’aurai pu plus freiner la voile dans sa montée. Mais bien passer quand même
Vol : juste un poil de soaring en faisant fusible pour Julie.
Atterrissage : Je me suis fais surprendre je pensais que la voile flarerai plus que cela… du coup l’airbag a un peu touché.
Remarques : Vu Julie, Claude et Annie au sommet qui revenaient de l’enterrement de la mère d’Annie…
Franck
Vélo et Vol 96 (vol 198) – Le Revard
Date : 20 Juillet 2020
Site : Le Revard
Vent :
Brise :
Matériel de vol : BGD Riot + Advance Success 3
Heure de départ : En vélo AE depuis la maison jusqu’à Veniper ! Puis en stop jusqu’au déco !
Temps/Dénivelé/Distance/Charge : 36′ pour aller à l’atterro.
Heure de décollage : 18h50
Temps de vol : 48′
Décollage : Face voile à la cool.
Vol : Simple cheminement jusqu’à la croix du Nivolet et retour. Sans vario ! Tout aux sensations (et à la montre) c’était sympa à faire ! Pour la descente j’ai engagé des 360 et la voile m’a encore surpris par sa puissance. J’ai presque cru être en neutralité spirale ! Bon avec un bon coup de commande ça sort sans aucun problème.
Atterrissage : RAS
Vol 197 – Verel Parmelan
Date : 19 Juillet 2020
Site : Vérel Pragondran
Vent : Nord
Brise : s’installant dans la journée
Matériel de vol : Advance success 3 / BGD Riot
Heure de décollage : 13h49 (!)
Temps de vol : 5h04
Décollage : Face voile sans soucis.
Vol :
Jusqu’à Bange
Nous sommes montés au décollage avec Pierre, Chantal et Guilhem. Je m’installe et je décolle après Guilhem (de mémoire), à 13h49. Je me la joue un peu Street Race Challenge, mais les appuis sont anémiques… donc j’essaie de ne pas négliger grand chose en fait… surtout que j’arrive déjà bien bas sous l’Orionde (sous les 900m !). Je pousse au Pertuiset où je mets quelques minutes à trouver la solution pour monter en me redécallant vers le sud. Je file aux fermes et passe devant le Revard, sans aucun soucis. Je prends un peu devant les maison puis je file direct sur Bange. J’arrive avant le col de Cochette, la ligne n’était pas fameuse. Un mini appuis et je file immédiatement sur le Semnoz où j’arrive plutôt plus bas que les fois précédentes, vers 1000m. Au moins je n’ai pas perdu de temps sur Bange.
Semnoz
L’appuis n’est pas fameux, mais je trouve la solution après avoir pris une petite rechute d’altitude en revenant vers le mamelon… En fait il donne j’amais trop ce mamelon… il vaut mieux arriver bien au dessus et s’engouffer dans la forêt en dynamique. Je fini par sortir et je galère un peu à trouver un thermique qui me monte suffisament. En effet en voulant me décaler vers le nord, soit je n’ai pas réussi à centrer le thermique, soit… je ne sais pas. Je suis contraint de revenir vers le déco puis je trouve enfin quelque chose dans la forêt au sud, mais pas vraiment placé au nord… je traverse le crêt de Châtillon, et trouve un petit truc en face Est au début de ma transition. J’aurai perdu quand même pas mal de de temps sur le Semnoz… Cette partie de vol n’aura pas été des plus fluide…
Roc des boeufs et la forclaz
J’arrive bien au dessus du Roc des Boeufs vers les 1600m au nord de la ligne électrique où je trouve tout de suite un bon petit thermique, mais il me décale vers le sud avec le brise de nord, mais à 1940m je dois être bon pour passer… donc je lance ma transition vers le Col de la Forclaz. Je trace donc bien au nord du col pour taper sous le déco. La ligne n’est pas ouf, mais en approchant du col je retrouve un appuis et après un S je file sur le rocher du Roux.
Secteur Annecy
Là c’est le slalom entre les ailes, c’est un peu infernal… il y a beaucoup de monde en l’air. Je contourne le Rocher du Roux et vient me placer en nord pour monter un peu (je n’ai jamais fait ce cheminement… je prends mes marges !). Je vais jusqu’au lanfonnet et à chaque fois qu’on monte on se fait décaler en sud… du coup. C’est parti pour les dents de lanfon en venant de 2000+ au Lanfonnet. Je perds alors encore un peu plus de temps (on m’a dit que j’aurai pu faire ligne droite depuis le col…). Je cherche à monter mais une nouvelle fois on se fait décaller vers le sud chaque fois… même en me positionnant au nord… et je trouve que ça secoue un peu aux dents… je ne trouve pas cette partie très agréable. Je perds 200m d’altitude entre le sud et le nord des dents au moment où je lance ma transition vers le Parmelan.
Parmelan
Je trouve un appuis juste avant d’arriver aux gencives. J’aurais pu cheminer tout droit en étant objectif… mais je profite du vol. Pour la seconde fois je regarde l’heure. Je me suis fixé comme heure de demi tour 16h45 soit 3h de vol environ. Je remonte un peu avant le col du Pertuis. Puis je chemine en perdant de l’altitude jusqu’au refuge du Parmelan. J’aurai du pousser jusqu’à la tête c’est dommage ! Il est 16h35 lorsque je touche le refuge. L’heure du demi tour à sonné ! Je retourne vers le col du Pertuis pour trouver une fusée qui me propulse de 1900 à 2600m en 6 minutes… propre ! Il est 16h44… je lance ma transition vers les Dents de Lanfon.
Retour par le Roc des Boeufs et le Margeriaz
Je prends garde sous les dents comme c’était agité au lanfonnet plus tôt… mais je trouve un bon ascenceur qui m’envoie en Sud Est à 2500m… ça doit bien suffir pour traverser le lac. J’arrive au Roc des Boeufs vers les 1350m. La remontée du Roc s’effectue sans soucis. Mais je ne trouve pas tout de suite la solution pour partir vers le mont Detrier et le mont Chabert… je m’y reprends à trois fois pour trouver la bonne ascendance, qui n’est pas folle mais qui marche et m’emmène à 2390m. Rien en l’air pendant la transition. J’arrive donc au Margeriaz vers les 1350m. Et je remonte l’arête de manière tout à fait classique.
Contrairement à mon « habitude » (si on peut parler d’habitude après 3 fois) je ne vais pas jusqu’au bout du Margeriaz, car je trouve un très beau thermique à 2/3 du Margeriaz. Je ne néglige pas mon plafond… je monte à 2500m, ça pouvait monter encore un peu… mais je me dis que je n’ai pas besoin de plus ! Je file donc par la croix des bergers. Je n’ai jamais pris une ligne aussi nord et inclinant vers le nord… et visiblement ce jour là c’était une mauvaise idée… Je suis contraint d’accélérer presque toute la transition, presque à fond tout le temps. Je décider de raccrocher côté Revard plutôt que côté Bange… peut être j’aurai du aller sur Bange… mais toujours est-il que je me retrouve très très bas sous la tour des ébats ! Je passe juste au dessus de la route… et je ne suis pas sorti d’affaire ! 1100m sous la tour c’est pas haut quand même !
Je m’accroche à mon rocher et me reconcentre… mais très de ballivernes… mon vario m’a lâché ! Plus de batterie… alors qu’il était plein en début de vol au bout de 4h30 plus rien zob noub que dalle ! Les minutes semblent bien longue pour remonter à la tour des ébats. 12 minutes pour la remonter… ça m’a paru une éternité ! Une fois arrivé à la tour de l’angle est il ne reste plus qu’à passer le Revard et à se laisser glisser vers l’atterrissage en faisant bien sa perte d’altitude en amont du petit sonnaz et rester près du relief pour poser.
Atterrissage : en douceur après avoir agité les jambes pour les réveiller !
Fun d’avoir croisé en l’air Claire qui me suivait depuis le RDB.
Marche et vol 95 (vol 196) – Montlambert
Date : 18 juillet 2020
Site : Montlambert
Vent : Nord forcissant
Brise : s’installant mais très erratique
Matériel de vol : BGD Riot + Advance Success 3
Heure de départ : 10:30
Temps/Dénivelé/Distance/Charge : 48’/600+/3.9km/13kg
Heure de décollage : 11:45
Temps de vol : 1:46
Décollage : Face voile en m’y reprenant à deux fois, mais très propre la seconde fois.
Vol : montée efficace dans la combe, je suis au sommet du Charvet en 10 minutes 🙂 Je suis le premier à m’engager vers le Mont Pelat. Je chemine tout de suite avant le col du frêne et m’engage immédiatement dans la transition sous l’arclusaz où j’arrive grâce à une très bonne ligne porteuse à 1250+m. Je chemine alors tranquillement mais je ne connais pas ce coin et le plafond est assez bas encore… et ça bouge beaucoup je trouve. Pas très smooth comme vol. Très péteux en l’air ces conditions. J’arrive alors à un endroit où je dois me forcer à monter pour passer le relief à niveau ou contourner… Mais cela ne me dit vraiment rien, je fais alors demi tour. Pour revenir sur mes pas. Arrivé à l’appic de la dent d’Arclusaz je prends un violent flap d’aile et ma vitesse horizontale est largement réduite… dans du -4 intégré… au moins… c’était pas agréable. Je m’éloigne alors un peu du relief. Je n’ai pas envie de rester en l’air… ce n’est pas agréable ! Je retourne devant le col où je prends mon temps pour reprendre des petits appuis thermiques par-ci par là. C’est un bon petit jeu. jusqu’à me retrouver sous le morbié, mais sans appuis je lance alors tout de suite mon cheminement retour. Je chemine en remontant gentiment, souvent à niveau, jusque sous le Charvet à nouveau où je repends 400m en 3 minutes… agréable :). Je file donc faire un point vers La Thuile en A/R simple puis refait un dernier plein au charvet. 700m en 6 minutes… agréable aussi. Je vais donc jusqu’au col de Cochette puis file me poser.
Atterrissage : On m’a tendu un bras, je l’ai saisi 🙂 du coup j’ai pas bien bien posé 🙂 mais c’était fun 🙂
Marche et vol 94 (vol 195) – Verel
Date : 16 juillet 2020
Site : Verel Pragondran
Vent : N
Brise : installée
Matériel de vol : BGD Riot / Advance Success 3
Heure de départ : 18:00
Temps/Dénivelé/Distance/Charge : 46’30″/600+/4.2km/13kg
Heure de décollage : 19:00
Temps de vol : 38′
Décollage : NA
Vol : Juste une petite promenade du soir. Des 360 pour apprendre à connaître la voile.
Atterrissage : NA
Remarques : NA
Marche et Vol 93 (vol 194) – Verel
Date : 15 Juillet 2020
Site : Verel
Vent : N
Brise : installée
Matériel de vol : BGD Riot + Advance Success 3
Heure de départ :
Temps/Dénivelé/Distance/Charge :
Heure de décollage :
Temps de vol : 42′
Décollage : NA
Vol : Avec Sylvain : on est partis ensemble il est allé jusque sous le revard. Moi j’ai du m’y reprendre à deux fois pour simplement aller au pertuiset. Au retour du Pertuiset je me suis fais appuyer de fou…
Atterrissage : Du coup j’ai posé dans le champs juste à côté de l’atterro 🙂 Sylvain mort de rire 🙂
Trotte & Vol Jour 2 – Marche et Vol 90/91/92 (vol 191/192/193)
Une seconde journée sur la trotte et vol 2020 qui commence pour moi vers 07h15. Je commence à monter avec Hervé en direction du Mont Morbier, mais rapidement je les dépasse et je fais mon chemin. J’arrive vers la piste de ski, que je remonte juste ce qu’il faut pour valider la balise, puis je retrouve la piste de 4×4 et file vers le col de la Sciaz où je recontre Simon M. le futur vainqueur :). Nous filons ensemble une partie du chemin… jusqu’à ce que je perde mon téléphone portable. Je lui hurle alors de m’appeler… et je retrouve mon téléphone !
Je file alors seul jusqu’au sommet du Mont Charvet en passant par l’arête. C’est assez chouette comme chemin, ombragé…
Je ne retrouve plus Simon au moment de choisir mon pré pour décoller… mais au moment où je commence ma prévol je vois son aile s’élever de pré-ravier pour aller pointer au Col de Cochette.
Je tente une première fois de décoller sans succès car une gentiane se colle dans mes suspentes… et je dois avouer que ce déco est quand même très impressionnant et très pentu là où je l’ai choisi. Peut être était-il plus facile là où Simon a décollé ? La deuxième tentative se passe bien et je contourne immédiatement le Charvet pour aller me poser très rapidement sous la pointe de la galoppaz. Visiblement cette petite vallée n’est pas très recommandable, mais je n’ai rien eu en l’air de violent ce matin là… il faut dire qu’il était encore tôt.
Je suis alors remonté à la pointe de la Galoppaz, c’était assez long et je commençais à fatiguer et surtout à avoir soif. Plusieurs personnes m’ont donc ravitaillées en chemin bien gentiment.
En arrivant sur l’arête menant au sommet je rencontre Bertrand, le pote de Pascal avec qui j’avais fini le chemin la veille au soir. Nous filons presque ensemble au sommet. Après avoir mangé et attendu que les conditions s’installent nous décidons de décoller en Sud Est alors que la brise s’installe de ce côté et que le nord météo est sensible de l’autre. Si bien que je prends un petit dust de chaque côté de ma voile avant de décoller…
Je décolle de la galoppe et m’aperçois alors à mon grand désarroi que j’ai une clef dans mes suspentes et pas de garde de frein. Impossible de voler. Je me dirige quand même vers le Margeriaz mais lâche l’affaire au premier thermique pour remonter.
Je vais poser à Saint Jean d’Arvey avec Michel et Claire en radio. Michel est adorable… il me ravitaille complètement en eau… et il a bien fait ! Car je me fais une remontée à Vérel en passant par Monterminod et Pragondran. C’est long 🙂
Je retrouve JC Béard au déco et après avoir attendu que les conditions se calment devant le déco je m’élance pour le goal. En l’air je retrouve Daniel qui va poser avec sa fille.
Le goal est fait… 2j… 4200 points… pas pire !
Trotte et Vol – Jour 1 – Marche et Vol 89 (vol 190) – Sire Nord – La Compôte
Date : 11 Juillet 2020
Site : Le Sire Nord
Vent : Nord forcissant
Brise : NA
Matériel de vol : Supair Radical 3 / BGD Riot
Heure de départ : 11:30
Marche : je suis parti comme tous les autres concurrents de Brocolis. J’ai filé avec Thibaut, l’un des concurrents Belge volant en cocon Bodganfly et moniteur de parapente. Nous faisons la montée à Verel ensemble après que j’ai quitté Yannis et Sébastien dans la montée. J’arrive au déco de Vérel et découvre un site qui se pratique mais ne permet, selon moi, pas encore de crosser ce qui est mon objectif de la journée. Je fais donc le choix de repartir après avoir fait une pause d’une quinzaine de minutes pour déjeuner. Je monte alors sous la croix du Nivolet en croisant tout un groupe de marcheurs ayant choisi d’aller aux aillons par le sud. Je double Benoît et Gaëlle ainsi que Hervé, Thomas et Antoine. En arrivant sous la croix le plafond est encore bas, mais je choisi de quand même aller au Sire Nord où je retrouve Yannis et Sylvain et où je vois Simon s’envoler. Je prends mon temps pour préparer ma voile et je décolle.
Heure de décollage : 14:42
Temps de vol : 2:42
Décollage : Face voile en m’y reprenant 3 fois : la première fois la voile gonfle asymétrique et retombe, la deuxième fois c’est moi qui tombe en trébuchant sur une souche. Je dois effectuer une grosse correction pour partir la troisième fois.
Vol : Plusieurs voile pinailles au nord du Sire, enroulant des trucs de merde, moi, je ne perds pas de temps et je file directement vers le nord. Ca ne porte franchement pas très bien, j’avance mais c’est pas la folie… du coup en fait en passant l’Orionde on plombe légèrement et j’arrive vraiment au pied des falaises du Pertuiset. Deux voiles s’engagent plus loin sous le Revard, je choisi d’être sage quitte à perdre un peu de temps, je suis là pour revenir vers le sud après… pas pour poser après 10′ de vol ! Je remonte alors gentiment les falaises du Pertuiset, mais je me dis d’ores et déjà que cela de va pas être gagné d’avance.
Pour ne pas perdre de temps et comme le plafond est encore bas, je choisi de ne pas passer au dessus du Revard, je fais donc une laisse de chien pour passer à l’Ouest. En revenant au relief je ne trouve rien de bien convainquant sur les cailloux sous le sommet. Je choisi de prolonger alors mon agonie vers la tour de l’angle est. Je croise alors Yannis qui revient de Trévignin, il est quelques mètres en dessous de moi. Je zérotte sur l’épaule avant la tour des ébats. N’arrivant pas à remonter je choisi d’aller voir vraiment sous la tour, pour moi elle a toujours été généreuse… mais ce jour là elle ne donne rien ! Je reviens donc penaud sur mes pas en perdant encore de l’altitude.
Concentré, j’entends alors en radio quelqu’un qui demande la voile BGD sous le Revard… c’est moi ! Et Fabien m’indique de m’avancer vers le champs fauché vers l’atterrissage… ce que je fais en voyant Yannis poser à Veniper. Je trouve alors un petit thermique faible que je commence à enrouler ! Ouf ! Sauvé ! Merci Fabien ! Je remonte alors vers la tour de l’angle est jusqu’à 1830m et je vois des ailes décoller de Reville et je transite presque immédiatement vers bange avec une belle transition qui porte en me retrouvant au niveau du refuge de Creux Lachat. Je fais alors un mini crochet pour être sûr de prendre la balise et je m’enfonce plus loin vers bange.
Je trouve alors un petit truc qui me remonte gentiment vers 1545m, et je vois des ailes au Semnoz, je choisi donc de ne pas tergiverser et de me lancer directement vers l’épaule nord ouest du Semnoz. Ma transition est cool je prends une trajectoire légèrement plus nord qu’à mon habitude pour ensuite filer directement sur l’épaule… mais j’arrive au final assez bas n’étant parti qu’à 1330m… j’arrive au devant de l’épaule à 950 mais je sens que ça porte je m’enfonce alors tout de suite pour trouver un appuis et lorsque je ne peux plus avancer à cause des arbres je fais demi-tour. Je procède alors comme ça jusqu’à me retrouver au niveau de la balise.
Je demande alors à Fabien son avis qui conforte le mien : je ne vais pas poser… ça parait péteux. Je m’approche tout de même pour regarder si un touch and go est possible… ça l’est… mais je ne prends pas le risque. Je continue donc en contournant pour m’approcher du crêt de chatillon et je trouve alors un très bon thermique que je visse bien comme il faut. Malheureusement avec le nord il me décale au sud, mais arrivé à presque 2280 je me juge confortable pour lancer ma transition vers le roc des boeuf, je file donc directement vers Roc des Boeufs Nord et sa balise… j’arrive juste sous l’arrête mais rien de méchant et file donc claquer la balise puis m’engage direction le sud… en arrivant au sud du roc des boeufs je trouve que ça bouge beaucoup et que je ne trouve pas d’appuis, je remonte légèrement au nord et trouve un thermique qui me décale en sud est… parfait !
Je remonte à 2166 et file vers le Julioz. C’est sur le Julioz que je commets l’erreur qui me coûte la fin du vol. Je vois une voile partir vers la dent des portes et Fabien avec qui je suis resté en contact trouver un très bel appuis sur l’avant relief du Julioz. Donc après m’être retrouvé dans un magnifique effet bagnard sous le vent du Julioz, je vais vers cet avant relief au lieu de me diriger directement sur les faces nord du Colombier… qui avec le nord aurait surement donné en dynamique ! J’ai été bien idiot de ne pas y penser ! Au lieu de cela, je me fais reculer en arrivant sur cet avant relief. Je fais donc demi tour pour enfin penser à aller chercher l’appuis en nord vers la dent de Rossanaz… mais je suis contraint de poser dans les champs à proximité de la compote.
Je tergiverse trois fois avant de prendre la décision de rallier les Aillons à pied. Je fais la route avec Pascal que j’avais déjà croisé en vol précédemment.
Bilan :
Première partie de course : 12.90km 1422D+ en 3h10 (y compris les pauses)
Deuxième partie de course : 12.9km 726D+ en 2h40 (y compris les pauses)
Soit 25.8km pour 2150m de Dénivelé… une belle première journée 🙂
Marche et Vol 86/87/88 (vol 187/188/189) – Vérel en SuSi
Trois petits vols en SuSi3 exclusivement en vol rando depuis le bas les 7/8/9 Juillet
Rien de notable si ce n’est ce test de la caméra, très sympa et un partage très sympa avec David et Virginie avec qui j’ai passé un moment sur WhatsApp
Un petit total de vol de 30+48+18′ de vol = 1:36, avec une variété de décollages face et dos.
Vol 186 – Petit tour des bauges
Date : 04 Juillet 2020
Site : Vérel Pragondran
Vent : Nord
Brise : installée
Matériel de vol : Advance Success 3 + BGD Riot (prêt de Pegase et Particules)
Heure de décollage : 16h00
Temps de vol : 3h16
Décollage : Face voile. Une chose que j’ai mal géré : l’épingle à nourrice que j’avais mise sur mon Syride s’est ouverte, du coup le syride s’est pris dans mes élévateurs, créant une petite distortion de la voile m’emmenant vers la droite. J’ai corrigé ça après avoir décollé.
Vol : Un très beau vol assurément ! Sylvain est parti quelques minutes avant moi mais je l’avais en visuel de loin et je pouvais surveiller ce qu’il faisait. Juste de quoi être confort au début du vol pour bien avancer. Et de fait… nous avons de fait fait un Street Race Challenge jusqu’au Semnoz : pas un virage ! Je sens que la Riot est vraiment une voile tip top, elle bouge beaucoup plus et est moins jouet que l’Echo dont le virage est si sympa, mais elle accroche les thermiques de fou et à un rendement bien bien supérieur ! Du coup la transition vers Bange : parti à 1560m… j’arrive vers le col de la cochette vers 1350… le rendement est quand même bien meilleur ! Surtout en vitesse accélérée ! Sur bange je me laisse porter et je file direct… Bout de bange à 1450, je raccroche le Semnoz juste sous les 1100m. Sylvain s’éloigne au loin en continuant sans virage, de mon côté je me trouve trop juste, du coup je commence à faire quelques S pour remonter sur la crête dans la forêt en nord/nord-ouest. Je continue sous les faces ouest, je passe les modélistes et enroule un thermique pas si fort juste à l’angle de la route avant le crêt de chatillon.
2050m… je lance la transition en direct sur le Roc des Boeufs. Il y a deux trois moments où ça plombe quand même bien… Je me dis que je vais être juste. Je repère alors à droite sous la première ligne électrique une falaise rocheuse plus à nue que la forêt qui borde le roc à cet endroit. Pensant m’aider de la brise qui remonte le roc je change donc de cap pour aller essayer cet endroit. C’est un choix qui s’est avéré douteux : J’arrive juste sous les 1200m au roc et je suis bloqué derrière la ligne électrique. Au bout de plusieurs minutes sans pouvoir véritablement remonter et en zérotant, je passe la ligne à moins de 50m sol étant ralenti par la brise vers le nord, et je me dirige jusqu’à trouver un appuis sur la crête. La remontée se fait alors sans encombre.
J’arrive au bout du roc à 1880m mais sans trouver de thermique. Je reviens alors brièvement sur mes pas pour reprendre le thermique que j’avais entendu bipé précédemment. J’enroule jusque vers 2200m. A cette altitude, je choisi de me diriger vers les deux bitards devant le mont julioz. Je trouve un simple appuis et file sur le Margériaz.
Pendant ma remontée du Margériaz, une voile me dépasse allègrement. Je la vois enrouler au bout du Margériaz, puis lancer sa transition vers l’Orionde que l’on distingue clairement. Moi je continue à enrouler péniblement, je vois l’aile revenir bien bas sous le margériaz… et moi je suis au nuage… il faut prendre une décision… je me dirige donc légèrement à gauche de la croix des bergers. Il FAUT que ça passe.
J’arrive au pied de la tour des ébats en survolant la route, et je continue à perdre de l’altitude jusqu’à ce que je réussisse à contourner le pied de la tour et à repasser en nord ouest. Là, l’appuis ne me fait pas défaut. Je remonte la tour et je chemine alors… jusqu’à la croix du Nivolet ! Je boucle en 3h15 après avoir joué devant Vérel et avoir répondu à Jean au téléphone pour son Bi.
Atterrissage : elle a du plané cette voile 🙂 mais sans soucis 🙂
Remarques : Merci JT de m’avoir remonté 😉