Date : 04 Juillet 2020
Site : Vérel Pragondran
Vent : Nord
Brise : installée
Matériel de vol : Advance Success 3 + BGD Riot (prêt de Pegase et Particules)
Heure de décollage : 16h00
Temps de vol : 3h16
Décollage : Face voile. Une chose que j’ai mal géré : l’épingle à nourrice que j’avais mise sur mon Syride s’est ouverte, du coup le syride s’est pris dans mes élévateurs, créant une petite distortion de la voile m’emmenant vers la droite. J’ai corrigé ça après avoir décollé.
Vol : Un très beau vol assurément ! Sylvain est parti quelques minutes avant moi mais je l’avais en visuel de loin et je pouvais surveiller ce qu’il faisait. Juste de quoi être confort au début du vol pour bien avancer. Et de fait… nous avons de fait fait un Street Race Challenge jusqu’au Semnoz : pas un virage ! Je sens que la Riot est vraiment une voile tip top, elle bouge beaucoup plus et est moins jouet que l’Echo dont le virage est si sympa, mais elle accroche les thermiques de fou et à un rendement bien bien supérieur ! Du coup la transition vers Bange : parti à 1560m… j’arrive vers le col de la cochette vers 1350… le rendement est quand même bien meilleur ! Surtout en vitesse accélérée ! Sur bange je me laisse porter et je file direct… Bout de bange à 1450, je raccroche le Semnoz juste sous les 1100m. Sylvain s’éloigne au loin en continuant sans virage, de mon côté je me trouve trop juste, du coup je commence à faire quelques S pour remonter sur la crête dans la forêt en nord/nord-ouest. Je continue sous les faces ouest, je passe les modélistes et enroule un thermique pas si fort juste à l’angle de la route avant le crêt de chatillon.
2050m… je lance la transition en direct sur le Roc des Boeufs. Il y a deux trois moments où ça plombe quand même bien… Je me dis que je vais être juste. Je repère alors à droite sous la première ligne électrique une falaise rocheuse plus à nue que la forêt qui borde le roc à cet endroit. Pensant m’aider de la brise qui remonte le roc je change donc de cap pour aller essayer cet endroit. C’est un choix qui s’est avéré douteux : J’arrive juste sous les 1200m au roc et je suis bloqué derrière la ligne électrique. Au bout de plusieurs minutes sans pouvoir véritablement remonter et en zérotant, je passe la ligne à moins de 50m sol étant ralenti par la brise vers le nord, et je me dirige jusqu’à trouver un appuis sur la crête. La remontée se fait alors sans encombre.
J’arrive au bout du roc à 1880m mais sans trouver de thermique. Je reviens alors brièvement sur mes pas pour reprendre le thermique que j’avais entendu bipé précédemment. J’enroule jusque vers 2200m. A cette altitude, je choisi de me diriger vers les deux bitards devant le mont julioz. Je trouve un simple appuis et file sur le Margériaz.
Pendant ma remontée du Margériaz, une voile me dépasse allègrement. Je la vois enrouler au bout du Margériaz, puis lancer sa transition vers l’Orionde que l’on distingue clairement. Moi je continue à enrouler péniblement, je vois l’aile revenir bien bas sous le margériaz… et moi je suis au nuage… il faut prendre une décision… je me dirige donc légèrement à gauche de la croix des bergers. Il FAUT que ça passe.
J’arrive au pied de la tour des ébats en survolant la route, et je continue à perdre de l’altitude jusqu’à ce que je réussisse à contourner le pied de la tour et à repasser en nord ouest. Là, l’appuis ne me fait pas défaut. Je remonte la tour et je chemine alors… jusqu’à la croix du Nivolet ! Je boucle en 3h15 après avoir joué devant Vérel et avoir répondu à Jean au téléphone pour son Bi.
Atterrissage : elle a du plané cette voile 🙂 mais sans soucis 🙂
Remarques : Merci JT de m’avoir remonté 😉